Loi Macron : Valls engage à nouveau sa responsabilité pour la lecture définitive du texte
Jeudi 9 juillet à 15h, le Premier ministre a, en application de l’article 49 alinea 3 de la Constitution, engagé la responsabilité du Gouvernement sur le projet de loi pour la croissance et l’emploi.
Le débat sur ce texte est suspendu.
Ce texte sera considéré comme adopté sauf si une motion de censure est déposée dans le délai de 24 heures et adoptée.
Le sénateur de la Vendée et président du groupe les Républicains au Sénat Bruno Retailleau a qualifié la loi Macron de « montagne législative qui accouche d’une souris réformatrice ! »
« Annoncé le 10 juillet 2014 à grands renforts de médias par Arnaud Montebourg, le texte, censé répondre à l’urgence de notre situation économique, aboutit, un an plus tard, à une montagne législative de 300 articles qui accouche d’une souris réformatrice » souligne M. Retailleau.
Il a ajouté : « 2 300 amendements plus tard, Manuel Valls, avec un troisième 49.3, valide in fine un texte qui n’aura convaincu ni la gauche ni la droite. Et qui ne changera malheureusement pas grand-chose à notre économie.
Emmanuel Macron a voulu introduire le concept d’efficacité dans le lexique des socialistes. Nous aurions aimé l’aider dans cette démarche ».