Comment financer les études de ses enfants ?

19/07/2016 Par UFF
3 min de lecture

La volonté d’assurer l’avenir de ses enfants, incluant notamment le financement de leurs études supérieures, fait partie des trois objectifs patrimoniaux universellement partagés par les investisseurs au même titre que l’acquisition de sa résidence principale et la préparation de sa retraite.

Ces trois motivations peuvent naître dans un laps de temps assez court, voire se « télescoper » et in fine nécessiter un sacrifice. L’anticipation et la présence d’un coach patrimonial permettent de mettre en œuvre le(s) véhicule(s) le(s) mieux adapté(s) à chaque situation familiale.

Décryptage avec Vincent Dupin, responsable des Techniques Patrimoniales à l’UFF.

Un investissement mensuel de 202 € pendant 18 ans permet de réunir 55 000 €

En 2015, la durée moyenne des études supérieures en France était de 4 ans. Dans le même temps, la dépense globale (logement, vie courante, frais de scolarité) peut aisément atteindre 50 à 55 000 €, et, si les études sont effectuées à l’étranger, ce montant peut augmenter de façon significative, voire doubler. Il est ainsi capital de commencer à consacrer une partie de son épargne au financement des études dès la naissance de ses enfants.

  • Un investissement mensuel de 202 € sur une période de 18 ans (à un taux de rendement de 2,5 % net d’impôts et de prélèvements sociaux) permet de réunir la somme de 55 000 €.

  • Réduire la durée de l’investissement mensuel à 10 ans nécessite d’augmenter l’épargne à 404 € par mois ;

  • Enfin, si un investisseur n’a que 5 ans , l’effort sera beaucoup plus conséquent puisqu’il faudra épargner 861 € chaque mois.

La durée de l’investissement influe directement sur les choix de placements

La durée de l’investissement, imposée par l’âge des enfants lors sa mise en place et comprise entre 0 et 18 ans, a un impact direct sur le choix du ou des véhicules sélectionnés.

Elle indiquera aussi le cadre fiscal le plus adapté (PEA, assurance vie etc…) :

  • Immobilier pour le long terme (c’est-à-dire une durée d’investissement supérieure à 15 ans). Exemple d’investissement : l’immobilier locatif avec le dispositif Pinel, en direct ou au travers de parts de SCPI.

  • Valeurs mobilières pour le moyen terme (c’est-à-dire une durée d’investissement supérieure à 5 ans). Exemple d’investissement : l’assurance vie en unité de compte ou le PEA.

  • Et enfin, taux fixe pour le court terme (c’est-à-dire une durée d’investissement inférieure à5 ans). Exemple d’investissement : l’assurance vie en support euros ou en UC (unités de compte) d’obligations d’entreprises à court ou moyen terme. Anticiper, c’est également mettre en place une « garantie de bonne fin ».

La disparition potentielle de l’un des parents ne doit pas mettre en péril la réalisation de l’objectif de financement des études des enfants. Il est conseillé de mettre en place une « garantie de bonne fin », consistant en une couverture décès.

En cela, l’immobilier à crédit, à travers l’assurance emprunteur du crédit, peut constituer une réponse parfaitement adaptée à condition de disposer de plus de 15 ans avant le début des études des enfants.

De même, dans le cas d’une épargne financière, la souscription d’un capital décès pendant toute la durée de l’épargne est une solution efficace et facile à mettre en œuvre.

Communiqué du 19 juillet 2016